Les logiciels de correction orthographique ont leurs limites, surtout en français. Ces outils, aussi perfectionnés soient-ils, ne sont pas miraculeux ni irréprochables – loin de là ! – face aux difficultés, subtilités, exceptions aux règles de grammaire, qui font le piment de notre langue.
Google tente de repousser les limites technologiques en intégrant l’intelligence artificielle dans son application Google Docs. Le principe est de considérer un texte non pas comme une suite de termes à corriger mais comme un texte à « traduire » ; il s’agit ici d’utiliser un algorithme fonctionnant sur le même principe que Google Translate, cette solution marquant ainsi une différence avec ses concurrentes.
L’intelligence artificielle implique une sorte d’apprentissage de la machine. Dans le cas de la correction d’orthographe, les erreurs commises par les humains enrichissent la base de données de l’outil. Plus les fautes seront nombreuses, plus le système apprendra et s’enrichira.
Google propose cette fonctionnalité uniquement en anglais pour l’instant. Les correcteurs et correctrices français – en chair et en os, ceux-là ! – ont encore de beaux jours devant eux.