Actu du moisfévrier

Les fautes d’orthographe s’écrivent, mais se rencontrent aussi à l’oral. Voici quelques exemples parmi celles que j’observe fréquemment dans mes réalisations.

« Et cetera, et cetera » : une fois est suffisant puisque cette locution latine signifie « et la suite ». À l’écrit, ajouter des points de suspension après « etc. » revient au même. Le point, lui, est indissociable de l’abréviation ; après laquelle on n’ajoute pas de point supplémentaire de fin de phrase.

« Aucunes arrhes », « aucunes représailles » : aucun étant adjectif indéfini, il s’accorde devant un nom invariablement pluriel. Il en est de même avec les mots masculins – frais, travaux, honoraires (aucuns frais, travaux, honoraires), etc.

Elle s’entend moins, mais la connexion n’a aucun point commun avec l’anglicisme french connection. Donc on utilise bien un x, comme dans connexe, par exemple.

« Pastel » est invariable. On ne dit pas « les couleurs pastelles » (mais on peut dire « les couleurs passent-elles ? »), pas plus qu’on ne l’écrit.