Actu du moisjuin

Un des moyens pour trouver l’orthographe correcte d’un terme consiste à s’attacher à sa racine ou à la famille de mots à laquelle il appartient. En effet, se référer à son étymologie – ayant souvent le latin pour origine – peut être d’un grand secours quand on ne veut écrire sans fautes d’orthographe, en s’intéressant à la proximité phonique avec d’autres termes que l’on connaît déjà et dont on maîtrise le sens.

Savez-vous que « étymologie » est tiré du grec et signifie « recherche du vrai » ? C’est tellement ça !

La principale difficulté de notre langue est qu’elle impose de nombreux graphèmes (ce que l’on écrit) pour un seul phonème (ce que l’on prononce). L’exemple qui parle à tout le monde : les verbes du premier groupe à l’infinitif et au participe passé (il a cherché/chercher). Ajoutez à cela des prononciations pour une même syllabe variant selon les mots (chorégraphie/choquer), et cela se complique encore.

A contrario de l’italien, la complexité du français est due au fait qu’il a évolué au cours des siècles. Il a fallu trouver des solutions pour écrire les nouveaux sons apparus au fil du temps, en ajoutant un accent par-ci, en transformant un « ei » en « ê » par-là. C’est la raison pour laquelle sont aujourd’hui dénombrés 130 graphèmes pour 37 phonèmes… qui résultent de choix bien subjectifs. L’étymologie est très utile, mais ne suffit donc pas toujours.