Actu du moisoctobre

Lernstift. C’est son nom. Littéralement « stylo d’apprentissage » en allemand. Ses deux créateurs – d’origine germanique –, sensibles aux fautes d’orthographe, travaillent sur cet outil, grand frère des logiciels de correction orthographique, qui sont bien répandus à présent.

Ce stylo identifie les fautes d’orthographe et les lettres malformées. Connecté à une tablette ou un smartphone via wi-fi, il est relié à une base de données et un logiciel de reconnaissance d’écriture. Il vibre lorsqu’une erreur est détectée.

Sur le papier, c’est formidable ! Mais on peut craindre que les limites soient rapidement atteintes pour des textes un peu élaborés. En effet, le stylo affichera des suggestions de correction lorsqu’une faute sera détectée. Il faudra donc en choisir une. Ce choix va-t-il permettre lever les doutes, ou bien en créer davantage ? On peut se poser la question.

Ensuite, il faut que l’écriture soit suffisamment bien formée et nette pour que les nombreux capteurs qu’il contient puissent reconnaître les signes… il est probable que si les mots sont petits, malformés ou irréguliers, le système ne les identifiera pas.

Enfin, les logiciels de correction les plus perfectionnés à ce jour restent très perfectibles.

Une fois ce prototype sur le marché (d’ici deux ans estiment ses inventeurs), l’utilisation de Lernstift pourra s’élargir à d’autres applications, comme l’exploitation numérique des données par d’autres systèmes, l’intégration dans des outils bureautiques, sur la toile, etc.