Une récente étude intitulée « Quel dommage qu’il y ait autant de fautes », réalisée en France sur environ 2 000 personnes, est intéressante à plus d’un titre. L’ambiance d’un site d’e-commerce, ses couleurs, son ergonomie bien sûr, la musique qu’il diffuse sont des éléments-clés de l’image perçue pas les consommateurs. Un autre paramètre est à prendre en considération : la qualité de l’écrit.
Il s’avère, en effet, que les fautes d’orthographe qu’il peuvent contenir envoient un mauvais signal aux visiteurs. Manque de sérieux, forme d’incompétence, rédaction bâclée, implication insuffisante, etc., l’internaute peut imaginer que le site n’est pas assez professionnel pour mériter sa confiance, s’interroger sur la qualité des produits et de la livraison, et ce consciemment ou inconsciemment.
Pire, même les commentaires laissés par de précédents acheteurs qui présentent des erreurs d’orthographe ou de grammaire – qu’ils soient élogieux ou pas – impactent l’image du site de manière négative.
Conséquences ? Les intentions d’acheter un article ou de réserver une nuit d’hôtel diminuent et le montant du panier d’achat s’en trouve réduit.
Cette étude renvoie à la fois à une problématique bien française, l’orthographe, et à un paradoxe. Les Français se disent choqués par les fautes, notamment dans la presse écrite, pour 60 % d’entre eux, et ils tout aussi nombreux à reconnaître en commettre régulièrement.