La dysorthographie fait partie des troubles « dys », généralement associée à une dyslexie (difficulté d’apprentissage de la lecture). L’acquisition du langage écrit s’en trouve perturbée.
Il s’agit d’un dysfonctionnement de l’apprentissage, dû à une importante et durable déficience d’assimilation des règles d’orthographe. L’origine est neurologique, marquée par des déficits de langage. Sur les 5 à 8 % des enfants sont atteints de troubles dys, la dyslexie-dysorthographie concerne plus de 8 individus sur 10.
Les facteurs favorisant sont médicaux (par exemple, la prématurité), génétiques, affectifs, hormonaux et socio-environnementaux. Mais, le plus difficile pour les enfants ou adolescents qui en souffrent est qu’ils estiment faire des fautes « logiques ». En effet, ils appliquent les règles d’orthographe et de grammaire qu’ils ont apprises, mais le font à leur façon. Par exemple : ses mon chien. Le chien est à moi et « ses » est un adjectif possessif. La compréhension de la règle pose problème car le langage n’est pas correctement structuré. Malgré la bonne connaissance des règles qu’on leur répète à longueur de temps, elles ne sont pas correctement appliquées. S’ensuit une triple « peine » : ils travaillent beaucoup mais les résultats ne sont pas au rendez-vous, leurs efforts ne sont pas reconnus, la sanction due au manque de réussite, laquelle est directement liée à la méthode d’enseignement, qui est inadaptée dans le cas de dyslexie-dysorthographie.