Actu du moisjuin

À l’heure où la protection des données personnelles sur Internet est un sujet sensible, il peut être intéressant de trouver un moyen de troubler l’intelligence des robots.

Car pourquoi se priver de nos habitudes de communication par crainte d’un abus de leur utilisation ?

À l’opposé des logiciels de correction automatique, la solution existe : un saboteur d’orthographe. Son nom : Spellfucker. Pas très joli, d’accord. Mais utile.

Le principe est simple : cet outil transforme votre texte afin qu’il ne puisse être décrypté – et donc capté – par les robots du net, mais reste compréhensible par un être humain (une lecture à voix haute étant plus efficace).

Les phrases sont en quelque sorte traduites dans une autre langue, sur le principe de l’homophonie.

Son intérêt est de transformer les syllabes de manière aléatoire, là encore afin de berner les robots. Le cerveau humain lisant les mots dans leur ensemble, la compréhension se fait sans difficulté.

Techniquement, on appelle cette méthode l’obfuscation (de l’anglais obfuscate : embrouiller, obscurcir). Par exemple : bonjour devient bonjar, ou bien bonjer, ou encore bonjor.

Les logiciels de correction risquent de moins bien fonctionner…